Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

VIP-Blog de dlr14eme_62

Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont -  Carvin
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

2524 articles publiés
858 commentaires postés
1 visiteur aujourd'hui
Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

Garçon (71 ans)
Origine : Carvin
Contact
Favori
Faire connaître ce blog
Newsletter de ce blog

 Juillet  2025 
Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
30010203040506
07080910111213
14151617181920
21222324252627
282930010203


| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |

[ Contacts/Adhésions/ Vie du mouvement ] [ Canton de Rouvroy - Méricourt - Drocourt + Bois Bernard (CACH) ] [ Canton d'Hénin Beaumont - Noyelles Godault ] [ Canton de Leforest - Evin Malmaison - Dourges - Courcelles lès Lens ] [ Canton de Montigny en Gohelle - Hénin Beaumont ouest ] [ Canton de Carvin Libercourt ] [ Canton de Courrières - Oignies ] [ Généralité ] [ TV/Radio/Vidéo/Net et autres médias ] [ TRIBUNE LIBRE ]

Joseph Stiglitz pronostique la fin de l’euro

05/05/2010 17:38

Joseph Stiglitz pronostique la fin de l’euro


Après l’annonce du plan « de soutien » à la Grèce, on pouvait croire que la situation allait se stabiliser pour la zone euro. Mais les marchés en ont décidé autrement puisque la spéculation a repris de plus belle, alimentée par des rumeurs sur la dégradation de la note de l’Espagne.
Panique sur les marchés
L’Espagne est aujourd’hui le pays qui attire toute l’attention des marchés depuis qu’une rumeur a circulé affirmant que le pays avait besoin d’un plan de 280 milliards. Ce bruit a provoqué un effondrement des bourses en Europe. Pourtant, la situation de l’Espagne n’est pas du tout comparable à celle de la Grèce. Au contraire, le pays a été en excédent budgétaire jusqu’en 2007, obtenant le plus bas niveau de dette publique en rapport au PIB des grands pays de la zone euro, 42%.
Certes, le déficit s’est creusé pour atteindre 10%, mais le niveau de dette publique, autour de 65% cette année, reste nettement inférieur à la France et même l’Allemagne. Même en 2012, les projections anticipent un niveau de 74%, comparable au niveau d’avant-crise des deux principaux pays de la zone euro. Certes, le niveau de chômage et les craintes sur les capacités du pays à retrouver le chemin de la croissance pèsent sur la situation, mais les craintes du marché semblent exagérées.
Je ne vais pas critiquer ici le comportement des marchés. Je ne me fais aucune illusion sur leur mode de fonctionnement, qui est très imparfait. La spéculation sur la dette espagnole apparaît exagérée mais faut-il attendre un comportement rationnel d’un marché capable de prêter à la Grèce ou à l’Italie presque au même taux que l’Allemagne en 2007 ou qui évalue une action France Telecom 219 euros en 2001 et 7 euros à peine deux ans après (93% de moins) ?
L’erreur de la monnaie unique
Les marchés ont toujours eu des comportements erratiques. Au 17ème siècle, les bulbes de tulipe se sont négociés au prix d’une maison en Hollande. En 1929, leurs excès ont provoqué une Grande Dépression qui a envoyé jusqu’à 25% de la population active des Etats-Unis au chômage. Heureusement, en était sorti un nouveau système économique, plus stable, qui avait réussi à conserver le fonctionnement d’une économie de marché, mais en la stabilisant et en la rendant juste.
Le rôle des hommes politiques est de créer un système économique qui ne sera pas ébranlé par les mouvements erratiques des marchés. Le problème est que l’euro et l’Europe actuelle font exactement l’inverse. L’Europe a poussé une déréglementation générale qui fait des économies européennes des fétus de paille soumis aux vents anarchiques des marchés financiers. Et l’euro pousse à une politique de désinflation compétitive qui ne fait qu’aggraver les problèmes.
Joseph Stiglitz, qui avait critiqué la rigueur excessive des plans imposés par le FMI aux pays émergents en Asie lors de la crise de la fin des années 1990, a le même jugement sur le plan imposé à la Grèce, qui sont « en réalité contreproductives pour prévenir une contagion ». En clair, les dirigeants européens n’ont fait qu’acheter du temps. Les 110 milliards affectés à la Grèce ne font que repousser un problème qui reviendra dans trois ans, sans doute encore beaucoup plus grand.
La seule solution est de mettre fin à cette aventure hasardeuse qu’est l’euro et de monétiser en partie les dettes. Les économies européennes sont différentes et ont donc besoin de politiques monétaires spécifiques pour se tirer du mauvais pas dans lequel elles sont enfermées.
Laurent Pinsolle





[ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact dlr14ème_62 ]

© VIP Blog - Signaler un abus